Qui safe les safers ?


Dans la semaine du 8 au 12 novembre avait lieu le dernier épisode du GN Clones. Cinq jours de jeu s’y sont succédés, avec des propositions intenses de la part de l’organisation. Pour accueillir certaines des émotions qui ne manqueraient pas de faire surface, une safe room avait été mise en place dans l’une des chambres du gîte loué pour l’occasion et deux équipes de deux personnes s’y sont relayées.

Nous avons vu passer beaucoup de monde et pour des raisons bien différentes. Le briefing l’avait pris en compte et l’équipe était prête, même en sachant qu’il faudrait tenir deux à trois jours dans un espace très restreint et avec peu d’accès à la lumière du jour, de par une volonté de discrétion poussée de l’organisation…. Et ces journées furent éreintantes, tant émotionnellement que physiquement. Il s’agit là d’une constatation qui s’accompagne de l’observation que, pour une partie de l’équipe, il s’agissait là de la découverte d’une limite. Tous les GNs ne sont pas aussi intenses, ni aussi longs et celui-ci pose un très bon jalon : il permet de se poser la question de la sécurité des personnes en charge de la sécurité émotionnelle, avant qu’elles ne franchissent une limite et non après.

Alors… Quelles sont les possibilités de prise de soin de bénévoles dans un cadre qui peut vite glisser ? Quelle est la responsabilité de l’orga par rapport aux équipes qui s’installent et qui découvrent le besoin de tels mécanismes dans nos évènements ? Comment les safers peuvent agir pour prendre soin d’eux et elles-mêmes autant que des autres ? On vous laisse sur ces réflexions.

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