BE Larp a décidé de mettre en lumière ses associations membres ! Aujourd’hui, c’est l’ASBL «Memento Mori » – active dans le monde du GN et membre BE Larp depuis 2018 – qui a été mise à l’honneur. L’un des deux fondateurs (Eric Stevens) livre ses impressions sur cette ASBL qui organise régulièrement des « murder party » et qui ‘est lancée récemment dans le jeu de rôles grandeur nature long format avec Memento Mori.
« Memento mori »
Le choix de Memento Mori provient d’une double raison, d’abord c’est le nom du premier GN que nous avons organisé en 2017, ensuite « Memento Mori » signifie « Rappelle-toi que tu vas mourir »… c’est une façon de jouer sur le côté « dans un GN, il y a souvent des morts ». Au sujet des spécificités de Memento Mori, nous ne cherchons pas vraiment à être différent pour être différent. Nous avons envie à la base de proposer des GN qui nous plaise dans différents formats et univers. Nous espérons que cela plaise aux participants et qu’ils prennent autant de plaisir à jouer que nous à créer et imaginer. D’une manière générale, nous suivons nos envies sans nous enfermer dans un cadre restrictif et nous nous laissons le loisir de pouvoir changer notre fusil d’épaule si cela nous fait envie.
Du côté du GN « memento mori » :
Naissance
Memento Mori est né il y a six ou sept ans… une idée de murder qui en une après-midi est partie dans tous les sens, assez pour remplir plusieurs pages de cahier. La murder aurait dû se faire en septembre 2012, mais cela n’a pas eu lieu pour diverses raisons. Puis une première tentative d’organiser la chose sous forme de GN a également échoué, jusqu’à ce que le projet ressorte fin 2016 et voit enfin le jour.
Les années 30
L’action se déroule en 1938, c’est donc une ambiance proche de la Seconde Guerre mondiale. Le thème de base est une garden-party chez un baron un peu excentrique, les joueurs sont répartis en deux « classes » : Invités/maîtres et domestiques. Les seconds sont appelés à se comporter comme de véritables domestiques, ils servent à table, répondent aux désirs de l’invité ou du maître qu’ils servent. C’est un univers feutré, mais plein de sous-entendus, malentendus (volontaires de notre part). C’est un huis-clos… même si les invités sont dans une propriété, il leur est impossible de la quitter durant le séjour, ce qui crée une tension grandissante.
Le scénario : un baron belge inconnu, titré depuis peu par le roi Léopold III, se voit obligé par ce dernier de prendre épouse. Comme ce baron n’a aucune idée des conventions sociales, il décide de confier toute l’organisation de la fête à son majordome, habitué de la chose. Les invitations partent, mais la plupart des invités ne connaissent même pas le baron… alors, pourquoi sont-ils là ?
Vers un nouvel opus !
Un nouvel opus, oui ! On ignore encore la date exacte… il y aura quelques changements, des améliorations qui doivent être faire suite aux constatations/remarques de l’opus 1. Un des changements garantis : les nuits seront courtes et pas forcément paisibles pour tout le monde.
Du côté des « murder party » :
Une intrigue aussi importante que le jeu
Depuis un certain temps cela se passe de façon individuelle, sous la forme de l’association, pour le moment nous n’en avons organisée qu’une. Comment se déroulent-elles ? Dans les larmes et le sang ? Non ? Généralement, on essaye avant tout d’installer un climat… voire même un climax. Ce qui entoure l’intrigue et le jeu doit être aussi important que le jeu lui-même. Emmener les participants vers « ailleurs » est primordial, on veut qu’ils oublient qui ils sont et où ils sont le temps du Time In.
Prochain rendez-vous au Festival du Huis Clos !
La dernier rendez-vous en date était en janvier, la prochaine, au plus tard lors du festival du Huis-Clos. Quant au projet… c’est en cours de réflexion, mais ce sera probablement lié à une certaine idée qui a surgi lors de l’atelier d’écriture du Beta Larp 2017
« Automne est morte » : la chouchoute?
« Chouchoute »… non… ce n’est pas LA chouchoute, même si c’est vrai que c’est celle qu’on a joué le plus souvent. « Automne » se déroule dans un univers qui pourrait donner lieu à d’autres histoires (c’est d’ailleurs en cours de réflexion), mais elle reste particulière parce qu’à chaque fois qu’elle a été jouée, les coupables s’en sont tirés…
La murder plus easy que le GN ?
(Rires). La murder évidemment. Pour gérer un GN, il faut trois paires d’yeux et chaque orga doit avoir un clone caché quelque part, prêt à prendre le relais lorsqu’on croule sous l’afflux de question. Une murder, il y a déjà moins de monde qu’à un GN, on a plus de temps pour communiquer avec les joueurs avant l’événement… ensuite, le format est complètement différent. Les deux demandent beaucoup de boulot, mais l’approche est complètement différente.